Matt - Tout ce qui te passe par ma tête

Tout ce qui te passe par ma tête

Merde et nuages ~ NZ jour 3

Dessin Merde nuageÇa y est, le calvaire est fini : nous voilà à Melbourne. On arrive encore de nuit (décidément…), et légèrement paniqués étant donné qu’on a qu’une heure pour changer d’avion. Comme le précédent était parti avec une heure de retard on est un peu plus que légèrement paniqués, mais les trois cent soixante-quinze mille demandes aux hôtesses pendant le vol sur comment ça va se passer à l’arrivée ont fini par nous rassurer.

Attendant dans un long couloir blanc maussade avec une horde de gros étrangers en survêt’ puants dans une file qui n’avance pas, nous commençons à prêter attention aux annonces micro qui ressemblent fort à un baragouinage local de nos noms de famille planqués parmi un tas de charabia incompréhensible. C’est à ce moment qu’on aperçoit une famille de français avec qui on avait sympathisé à Dubaï galoper dans le couloir, écartant les obèses puants dans leur course folle. Ni une, ni deux, nous leur emboîtons le pas, cavalons avec eux jusqu’au fond du couloir et – surprise ! – nous faisons arrêter par la douane qui, grâce à une panne des machines à rayon X, nous fait gracieusement patienter vingt plombes histoire de fouiller les sacs un par un. Après que Fab’ soit passée dans une espèce de cabine hermétique les bras tendus en l’air (des fois qu’elle soit contagieuse), on recommence à cavaler jusqu’à un guichet où on nous annonce gracieusement que notre avion nous a attendu une heure pour partir il y a dix minutes et que aucun soucis, on nous met dans le prochain pour Auckland qui n’est autre que celui dont on vient de sortir. Tout ça pour ça. Génial. Au moins, on aura pu griller tout le monde dans la queue.

La pression retombée, on en profite pour s’asseoir et attendre l’heure qui nous sépare du rembarquement, lorsque l’on réalise qu’on va arriver avec deux heures et demie de retard, que Blan et Benj ne nous trouveront pas à l’aéroport d’Auckland et qu’on risque de se retrouver seuls en terre inconnue comme des glands. Branle-bas de combat, allumage du smartphone, recherche du WiFi : rien ne marche. Après divers essai, notre seul plan consiste à prévenir Clem par texto pour qu’elle maile les Néo-Zélandais, puis espérer très fort.

Enfin, on entre dans l’avion. Avantage du changement : on a des places avec hublot, et le jour s’est levé. Plus que trois heures de voyage au dessus d’une mer de nuage éblouissante et du Pacifique illuminé avant d’arriver à bon (aéro)port.

Patience ~ NZ jour 2

Matt Marcha - Nouvelle-Zélande #2 - Patience

Ça y est, on arrive à Dubaï ! Mais bon, il fait nuit et brumeux, mon hublot ne sert absolument à rien. Tant pis, il ne me reste plus qu’à miser sur les autres vols.

Panneau bizarre
Les panneaux bizarres

Le temps de la correspondance – quatre petites heures – on en profite pour se balader dans l’aéroport : c’est assez grand, rempli de boutiques et de zones premium/VIP/business. Bon. Comme c’est l’heure du petit-déj’’, on décide de s’acheter du café-croissants-jus d’orange chez Paul (tant pis pour la culture locale) et de traîner dans cet immense hall remplis de toutes sortes de gens. C’est rigolo, en fait, les aéroports. On croise vraiment de tout, les panneaux sont parfois super bizarres, et on comprend jamais rien aux annonces micro, ce qui rend leur utilité mystérieuse.

C’est lorsqu’il a fallu prendre le métro pour rejoindre notre terminal qu’on a compris en quoi l’aéroport de Dubaï est vraiment immense… heureusement qu’on s’y prend avec de l’avance, c’est un coup à rater son avion. Finalement, rater l’avion (maman !) s’avère difficile, puisque ce dernier part avec une heure de retard. Et ce n’est que le début des festivités.

Oui, parce qu’après un départ en fanfare dans un vol agréable, court et bien placé; arrive le désespoir d’un vol de 12 heures, coincé entre 2 sièges, sans hublot (adieu la vue sur Dubaï) et avec des écrans sans son. À la limite, ces foutus écrans seraient complètement pété ça serait déjà moins frustrant. Là non, il faut y faire avec juste l’image et l’espoir que ça remarche (merci les hôtesses) pendant la moitié du voyage. Et histoire de bien enfoncer le couteau dans la plaie, seuls une vingtaine d’écrans sont dans ce cas, tous les autres fonctionnent. Comme ça, tu sens bien que t’as vraiment pas de chance et que personne en a rien à foutre.

Dormir en avion
Dormir : Toute une organisation

En plus de ça, dormir en avion, c’est pas vraiment une partie de plaisir. Certes, les passages réguliers des petits chariots visant à te remplir la panse afin que la digestion, l’alcool ou les deux aient raison de ton éveil sont assez efficaces, mais pas plus de deux heures dans mon cas. C’est donc comme ça qu’un voyage de douze heures sans autre occupation que deux bouquins un peu chiants et un carnet de dessin à remplir plus tard devient vite un calvaire sans nom. Bref, faudrait pas non plus trop se plaindre, on vit quand même dans une époque confortable. Après tout, les bagnards envoyés pourrir coloniser l’Océanie ont bien du se frapper d’y aller en bateau, eux.

Quoiqu’il en soit, au bout de plusieurs éternités, on finit par arriver à Melbourne où on ne risque pas de rester longtemps puisque notre prochain vol est dans une heure. Tiens, une heure, c’est pas le temps qu’a mis notre avion à partir, ça ?

Décollage ~ NZ jour 1

Matt Marcha - Nouvelle-Zélande #1 - DécollageDifficile de résumer ce bordélique départ de façon organisée… Pour commencer, nous sommes partis de Lyon avec Fab’. Clem, Marlène et Diane nous ont accompagné à l’aéroport : les deux dernières nous rejoindront en Nouvelle-Zélande la semaine suivante. Quand à Clem, je l’abandonne trois semaines avec un chat affamé en guise de souvenir.

Décollage (Aéroport de Lyon)N’étant point habitué à sortir de chez moi – ni même de mon pays – l’aéroport apporte sa dose de stress. Les au revoir sont tendus et expédiés, parce qu’il faut être sûr de pas rater l’avion quand même, sait-on jamais. Elles ont beau eu se moquer de moi exigeant 3h d’avance, à peine le temps de prendre un sandwich et nous voilà déjà dans l’avion au décollage, en route pour Dubaï avec un plateau repas. Bien que 6 heures de vol me paraissent énormes, les écrans individuels et repas/alcools constants s’accompagnant de siestes digestives font plutôt bien passer la pilule de l’inconfort et des jambes coincées. Rêvant de voir Dubaï depuis le ciel, je prends la place en hublot: ça promet d’être magnifique.

Tout nouveau, tout beau !

Après deux mois de dur labeur, le site rouvre pour de nouvelles aventures (et pourtant j’peux vous dire qu’avec Hercule, on en a vécu des aventures). De la navigation au design tout a été repensé, réorganisé et amélioré pour plus de confort et de simplicité. Et maintenant que tout est prêt, comme il se trouve qu’à part un nouveau site vous n’avez aucun nouveau contenu à vous mettre sous la dent, un programme chargé s’annonce. Au menu :

  • Le carnet de voyage de mes trois semaines en Nouvelle-Zélande
  • Une nouvelle saison de Djordj, dans la continuité des deux dernières planches publiées. Le titre de l’album et le thème principal restent encore secrets.
  • Cinq articles en préparation, toujours dans l’idée d’apprendre à connaître le web, son ordinateur, et ceux qui nous poussent à les utiliser d’une certaine façon.
  • Une musique inédite, qui est sensé être publiée depuis février.
  • Des images, vidéos, liens étranges trouvés sur le net, quelques brèves et toute l’actu du site directement sur le blog: ÇA, c’est nouveau !

Parmi les innombrables modifications se trouve un changement de service pour les abonnements, si vous étiez inscrits il va donc falloir vous réinscrire. Si vous ne l’étiez pas, honte à vous, rattrapez immédiatement cette boulette.

Allez hop, pour ne rien manquer, n’oubliez surtout pas de vous abonner :

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Bisous bisounours, les amis copains.

Essai #13 : Révolution

Matt Marcha - Dessins - Vrac - Révolution
C’est une longue histoire… Essai de montage sur GIMP