Tout ce qui te passe par ma tête

Jabber vs Skype : sortez de prison

Et si il existait un truc comme Skype mais plus ouvert, libre, respectueux des utilisateurs, et qui en prime laisse le choix à chacun d’utiliser le logiciel, le serveur, l’entreprise qu’il souhaite ?

Ce truc ça existe : c’est Jabber, la technologie XMPP ouverte.

[space_40]

Skype Jabber

Jabber n’est pas Skype

 

La popularisation croissante de Skype, son rachat par Microsoft et sa fusion avec MSN ont rendu ce logiciel aujourd’hui incontournable. Utile, pratique, simple d’utilisation, Skype a tout pour plaire. Ou plutôt presque tout. Parce qu’il s’agit tout de même d’un logiciel propriétaire ce qui, d’une part, n’est pas pour ravir les adeptes de l’open source et d’autre part, lui permet d’abuser légèrement de sa position de leader sur le marché. Voilà pourquoi les fondus d’open-source te conseilleront de balancer tes contacts Skype à la poubelle, et d’aller voir du côté de Jabber.

Si, comme la plupart des internautes, t’en as rien à taper de l’open-source, tu seras probablement plus intéressé par le second point. Le but ici n’est pas de faire l’apologie du libre et de descendre le logiciel propriétaire en flèche. L’un et l’autre ont des avantages et des inconvénients. Selon le rôle d’un logiciel, ce sont eux qui feront qu’il est plus intéressant d’utiliser de l’open source ou du propriétaire.

Maintenant, il est temps de voir en quoi Skype, ça pue.

[space_20]

 

Matt Marcha - Articles - Jabber VS Skype - Allez en prison Monopoly

Le côté obscur de Skype

 

Matt Marcha - Articles - Jabber VS Skype - Monopoly PrisonPour commencer, Skype enferme ses utilisateurs. Avec Skype, on ne peut communiquer qu’avec des gens utilisant Skype. Certes, tant que tout le monde l’utilise, c’est pas vraiment un problème; mais si un jour le logiciel te plait plus, ne fonctionne plus, présente des failles de sécurité et/ou que t’as envie d’en changer sans pour autant dire adieu à ton compte de communication (pour garder, par exemple, tes contacts), tu risques d’être désemparé.
Tu devras donc rester sur Skype, et accepter ton sort, ou te créer un nouveau compte, ailleurs, vide de tout contact, et repartir de zéro. Triste.

Faudrait pas qu’ils en profitent d’ailleurs, d’avoir des utilisateurs plus ou moins coincés chez eux. Pourtant, je te le donne en mille, ils le font.

Matt Marcha - Articles - Jabber VS Skype - Monopoly sac d'argentDéjà parce qu’ils gardent l’exclusivité sur la vente de minutes de communication (pour le PC-to-phone), et qu’ils ne sont pas forcément les moins chers. En utilisant d’autres comptes SIP et d’autres logiciels moins axés « stratégie marketing » comme Ekiga ou  Linphone, l’utilisateur a le choix du vendeur. Et du point de vue de l’utilisateur, la concurrence vaut toujours mieux que le monopole, non?

Et puis parce que Skype est opaque, obscur, on ne sait pas vraiment ce qu’il trafique dans ton ordinateur. Mais on sait certaines choses. Il permet de communiquer. Avec tes contacts. Avec des gens que tu connais pas aussi, si tu veux. Mais aussi avec tes contacts en passant par l’ordinateur de gens que tu connais pas, gens qui passeront aussi par ton ordinateur pour causer à leurs contacts, le tout sans le savoir.
Enfin « sans le savoir » : espérons, faudrait pas qu’ils essayent d’en profiter.

Et puis il fait aussi communiquer certains fichiers de ton ordinateur avec Internet, et pas des fichiers nécessaires au fonctionnement de Skype.
Ce qu’il va fouiner dans ton ordi, on en connait une partie. A qui donne-t-il ces informations, on sait pas. Dans quel but, on sait pas. Oui, tu as reconnu, bravo. C’est le fonctionnement d’un Spyware. Alors, heureux? Peut-être pas, mais, avoue, devoir te créer un nouveau compte, sur un autre réseau, télécharger un autre logiciel, retrouver tout tes contacts… tu as la flemme, hein? Félicitations, tu t’es enfermé. Y a pas à dire, ils sont forts au service marketing.

 

Rassure-toi, tu n’as pas jeté la clé de ta geôle très loin. Pour l’instant tu n’as qu’à tendre le bras pour ouvrir la porte, ne tarde pas, profites-en. En plus, on peut t’aider.

[space_20]

 

Matt Marcha - Articles - Jabber VS Skype - Sortez de prison Monopoly

Jabberisation

 

Un point sur le XMPP

xmpp - Copyright © 2014 XMPP Standards Foundation  Permission is hereby granted, free of charge, to any person obtaining a copy of this software and associated documentation files (the "Software"), to deal in the Software without restriction, including without limitation the rights to use, copy, modify, merge, publish, distribute, sublicense, and/or sell copies of the Software, and to permit persons to whom the Software is furnished to do so, subject to the following conditions:  The above copyright notice and this permission notice shall be included in all copies or substantial portions of the Software.  The Software is provided "as is", without warranty of any kind, express or implied, including but not limited to the warranties of merchantability, fitness for a particular purpose and noninfringement. In no event shall the authors or copyright holders be liable for any claim, damages or other liability, whether in an action of contract, tort or otherwise, arising from, out of or in connection with the Software or the use or other dealings in the Software.Il va donc falloir te créer un nouveau compte. Mais cette fois-ci, on ne t’y reprendra pas. Car tu es malin, espiègle, averti, et surtout tu ne veux pas que cette situation se reproduise. Tu te créeras donc un compte sur un réseau XMPP ouvert, qui te permettra de communiquer depuis n’importe quel logiciel ou site web compatible, en gardant tes contacts, tes paramètres, ton univers. Utile, pratique, simple. Universel.

Alors je te vois venir, avec tes sourcils froncés et ta bouche tordue : « Mééé c’est quoi ixèmepépé? ». Alors je vais faire simple, très simple, parce que Wikipédia ne l’est pas tant que ça:
Que les non-néophytes me pardonnent, la notion de « truc » est beaucoup plus facile à intégrer.

XMPP est un « truc » qui permet d’échanger des données, et donc de communiquer. On peut échanger beaucoup de données différentes avec XMPP (texte, multimédia…), ce qui le rend utile pour beaucoup de choses, et utilisé par beaucoup de serveurs que tu connais bien (Facebook, Google…).

Ils l’utilisent au sein d’un réseau « fermé »: comme pour Skype, on ne peut communiquer avec un utilisateur Facebook que si on possède un compte Facebook. Mais il est possible d’utiliser XMPP au sein d’un réseau « ouvert », permettant de connecter des serveurs différents: c’est ce qu’on appelle Jabber.

Bien, tu sais tout. Te voilà érudit. Il est temps d’utiliser ces connaissances. De te créer un compte Jabber.

Passer à Jabber : comment faire ?

Matt Marcha - Articles - Jabber VS Skype - logo JabberJabber est ouvert, c’est sa plus grande force. Ça signifie que tu peux te créer un compte sur n’importe quel serveur. Tu as le choix. Tu as le pouvoir. Ça fait beaucoup de possibilités, hein? Je te l’accorde, peut-être même trop. Tu ne sais que choisir? Voici un lien qui te permettra de te créer un compte Jabber. Ces hébergeurs sont fiables, tu peux avoir confiance. Il n’utilise même pas tes données personnelles, contrairement aux serveurs « grand public ». Tu peux aussi créer ton propre serveur avec un vieux PC, mais c’est plus compliqué.

Maintenant que tu as un compte Jabber, il te faut un client: un logiciel qui va te permettre d’utiliser ce compte pour communiquer. Là aussi il en existe plusieurs, avec diverses fonctionnalités. Si tu veux remplacer Skype, le meilleur choix sera indéniablement Jitsi: messagerie instantanée, audioconférence, vidéoconférence, partage d’écran… Le tout gratuit, open-source, sans pub, sans espionnage. De quoi profiter de ta nouvelle liberté avec Jabber.

Et comme si ça ne suffisait pas, Jitsi ne s’arrête pas là: il peut te connecter à ton compte de messagerie Facebook, Google Talk, SIP et bien d’autres. Il possède aussi d’autres fonctionnalités que tu pourras apprendre à découvrir, comme les conversations privées ou le dépannage à distance.

Reste à retrouver tes contacts, ce qui est probablement l’étape la plus délicate. La meilleure solution est celle des réseaux sociaux: donner son adresse Jabber, demander celle des autres et donner quelques liens d’info à ceux restés en arrière que tu souhaites garder dans tes contacts. Personnellement, il m’a suffit d’un seul post pour remplir ma liste de contacts.

[space_20]

Prisonnier Monop

En bref

Pour résumer, Jabber c’est

  • Un protocole : le XMPP, qui est utilisé pour faire fonctionner Facebook, Skype, Gtalk… (mais utilisé dans ces exemples en mode « fermé » : les communications extérieures y sont interdites)
  • Une ouverture : un compte Jabber exemple@machin.fr peut communiquer avec un compte Jabber exemple@truc.com
  • Une liberté : l’utilisateur peut choisir indépendamment le serveur qui héberge son compte, et l’application qui utilisera ce compte pour communiquer
  • De la diversité : un compte Jabber peut faire du réseau social (Movim), du chat style MSN ou Skype (Jitsi, Pidgin)
  • De la praticité : Les contacts sont enregistrés sur le compte et conservés quel que soit le logiciel utilisé. Les utilisateurs peuvent discuter même s’ils utilisent des logiciels différents.

 

Tu veux aller plus loin, maintenant que tu as découvert la puissance de Jabber ? Ce n’est pas surprenant. C’est même tout à fait légitime. Tu peux aller faire un tour du côté de Movim, un réseau social basé sur XMPP, créé par des compatriotes français, qui ne manquera pas d’égayer ta vie numérique.

Et puisque tu utilises XMPP, si tu veux plus d’infos, d’autres explications, discuter de tout ça ou juste un premier contact dans ta liste; devine quoi : j’ai un Jabber.

Réseau social alternatif : état des lieux

 

Interpellé par tout le remue-ménage Prism, je me suis intéressé aux moyens d’échapper à ce vaste programme de surveillance, soucieux de protéger mes données personnelles et ma vie privée au moyen de l’excellent site Prism-Break proposant des logiciels libres (ne pas confondre avec un open source).

PRISM logo (PNG)Bien que les alternatives aux différents logiciels propriétaires refourgant nos infos à la NSA semblent nombreuses, leur stabilité, viabilité et surtout facilité d’utilisation restent vagues, ce qui n’est pas véritablement embêtant pour certains types de logiciels, mais problématique dans le cas des réseaux sociaux:
Si vous faites le choix d’essayer un navigateur web, vous pouvez le faire immédiatement, voir ce que ça donne, en changer dans un mois si le cœur vous en dit: cela n’engage que vous. Dans le cas d’un réseau social, le lien avec vos contacts et le temps que prend la mise en place de votre réseau oblige une certaine stabilité, ainsi que l’assurance de pouvoir retrouver vos contacts.

[space_20]

 

Le réseau social libre: un choix difficile

 

http://didoune.fr/blog/wp-content/uploads/2012/06/carte-reseau-social.pngIl est assez surprenant de voir le nombre de réseaux différents proposés sur Prism-Break. Certes, n’en sélectionner qu’un serait arbitraire, néanmoins dix ça commence à faire beaucoup. Une des forces de Facebook est son aspect universel: peu de gens aujourd’hui y sont encore hermétique, et il est ainsi possible d’y commmuniquer avec un très large réseau de connaissances. Si la communauté du libre n’est pas fichue de se ranger massivement derrière une tête d’affiche, l’aspect « réseau social » n’est pas près de s’y développer. Bon, après tout, c’est toujours souvent des boxons du genre sur les secteurs qui débutent, faut laisser le temps à l’un d’écraser tous les autres. Qu’à cela ne tienne, partons dans le testage des différents sites proposés, dans l’espoir utopique de m’échapper de Facebook.

Ah oui, avant tout : pourquoi? Faut pas croire qu’il n’y a que PRISM en jeu concernant Facebook. Le lien précédent présente un article certes un peu long mais très complet et intéressant sur ce site, les réseaux sociaux et les libertés sur Internet. Les lecteurs endurants seront récompensés du « lien magique » qui permet de supprimer définitivement son compte Facebook.

 

[space_20]

Première impression

 

movimPhttp://static.booska-p.com/images/clips/sat-teaser-diaspora-normal.jpgarmi les logiciels proposés, les différences sont légères : basés sur (ou ayant inspiré) le fonctionnement de Facebook, Google+, Twitter, et quelques autres « grands » réseaux sociaux, ils permettent de se créer un profil personnalisable, d’ajouter des contacts à ranger dans des petites boites, de poster des inepties et d’aller lire celles des autres. Pour les utilisateurs les plus citoyens, il est également possible de garnir ses messages de thèmes politiques, religieux, écologiques et/ou économiques et de s’imaginer qu’on va ainsi contribuer à sauver le monde. Le fonctionnement est donc simple et déjà acquis par l’utilisateur, néanmoins les fonctionnalités sont limitées: pas d’album photo ou d’événements par exemple. Déjà plus gênant. Parce que bon, je peux bien faire ce sacrifice en attendant qu’ils implantent cette fonctionnalité, c’est pour la bonne cause. Mais c’est pas le cas de Tata Monique. Tata Monique, ce qu’elle veut, c’est pouvoir mettre les photos de son dernier séjour à Tréouls-les-prés, et si c’est pas possible bah ça l’intéresse pas. Et comme ça l’intéresse pas non plus de savoir que Facebook l’utilise tel un humain dans Matrix, ben Tata Monique elle reste sur Facebook, tout comme les 692 autres utilisateurs de sa liste de contact, qui ne voient absolument pas l’intérêt de Diaspora*, Movim ou Buddycloud.

[space_20]

 

Libre et décentralisé, ou comment faire fuir ses contacts

 

Bon, soyons fous et admettons que Tata Monique et ses contacts, on en a pas besoin. Après tout, ses photos étaient totalement inintéressantes et j’ai plein d’amis cultivés prêts à poster des liens et des articles tout ce qu’il y a de plus aguichants. Et me concernant, je ne poste aucune photo hors profil sur Facebook, ne voulant point les laisser jouir de tous les droits sur des images de moi et mes amis. Il suffit donc de choisir un réseau social libre – si possible le plus répandu – de m’y installer et de rameuter le plus contacts possible dessus. Facile. Ou pas.

Parce que ces réseaux se basent tous sur le système de décentralisation des données: au lieu de passer par un serveur unique qui stocke toutes les données de tout le monde (ex: le serveur Facebook), l’accès passe par une multitude de petits serveur appelés « pod », généreusement fournis par des membres de la communauté. Pour s’incrire et accéder au service, il faut donc tout d’abord choisir un pod parmi ceux ouverts au public, autrement dit le serveur privé d’un illustre inconnu. Autrement dit, il faut stocker ses données sur un serveur tenu par on-sait-pas-qui pour qu’il en fasse on-sait-pas-quoi. Autrement dit, autant les stocker sur celui de Facebook, au moins on sait qui les a et ce qu’il en fait.

http://doc.ubuntu-fr.org/_media/reseau/reseau_social.pngBien entendu, il est difficile d’ imaginer que les personnes intéressées par ces logiciels et fournissant les serveurs soient malveillantes. Pour l’instant. En imaginant qu’un tel système se développe à très grande échelle, proposer un serveur public pour récupérer et revendre des données parait être un gagne-pain assez alléchant.

Il est également possible (et bien entendu conseillé) de créer son propre serveur, à l’aide d’un vieux PC inusité par exemple. Cela permet ainsi de rester maître de ses données, et en prime d’héberger tous les keupins qui n’ont pas les moyens de créer leur serveur, qui sauront ainsi leurs infos en sécurité. Le seul problème, c’est que quand on ne peut ni créer son serveur, ni être hébergé sur celui d’une personne de confiance, autant rester sur Facebook. Et comme c’est le cas de 90% de mes contacts, je risque de me sentir seul sur Diaspora*, Movim ou Buddycloud. Et quand bien même je créerais mon pod et proposerais à mes amis de les héberger, je n’ose imaginer le boxon pour les motiver à passer par les sites en anglais et les listes de pod (j’entend déjà les « non mais laisse tomber j’y comprend rien »), m’obligeant ainsi à devoir prémâcher le travail et guider individuellement chaque autiste du PC garnissant ma liste de contact, parce que bon, le point de croix est un loisir bien plus important que l’informatique quand on se sert tous les jours d’un ordinateur et il faut respecter ça. Sachant que rien que d’y penser j’en ai des boutons, autant éliminer directement cette éventualité. En gros, la décentralisation, c’est ptet un excellent concept, mais ça mérite encore un peu de prémachâge avant d’être vomi dans la gorge du grand public.

[space_20]

 

Des bons plans malgré tout

 

Bon, voilà pour le râlage. Passons aux trucs cools maintenant.

http://friendica.com/f-intro.jpgPour commencer, un logiciel sort du lot questions fonctionnalités: Friendica. Celui-ci intègre non seulement albums photo et évènements, mais également l’import des comptes Facebook, Twitter, Tumblr et d’autres, permettant un accès simple aux contacts (redirection vers le site concerné) et à leurs publications (publiques, il me semble; à vérifier) qui apparaissent dans le flux d’infos principal. On s’y sent tout de suite un peu moins seul. Il est également possible de relier ses comptes (un post sur Friendica postera la même chose sur Facebook), bref, le logiciel est bien conçu et riche en fonctionnalités que je n’ai pour l’instant fait que survoler.

 

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c1/Retrosharelogo2.pngEnsuite, un logiciel P2P (peer-to-peer) particulièrement intéressant: Retroshare. Plus axé sur le partage que sur le réseau social (comme son nom l’indique, me direz-vous), il propose un échange de fichiers (musique, vidéos, texte, logiciels…) avec sa liste d’amis, à la manière d’un eMule, mais via une connexion totalement sécurisée. Un système de chaine et de flux permet d’y trouver un petit aspect « réseau social », et il intègre chat (vocal possible), forums, boite mail. Son principal défaut est le manque de contrôle des fichiers: pour diffuser les photos de vos dernières vacances à Saint-Coin-Coin-les-Galinettes, vous devez permettre à vos amis de les télécharger, ce qui permettra à leurs amis de les télécharger, ce qui permettra à leurs amis de les télécharger…etc. Ce fonctionnement est modifiable, mais encore installé par défaut. Quelques autres points sont encore à parfaire, mais, coup de bol, c’est précisément leur axe de développement, ce qui fera du logiciel le parfait Facebook alternatif quand tout sera fini. Il est donc intéressant de commencer à l’utiliser dès maintenant. De plus, si sa population augmente, le nombre de développeurs prêts à investir de leur temps pour concevoir les aspects manquants du logiciel augmenteront aussi.

http://citizenpost.fr/wp-content/uploads/2013/08/change-book-620x320.jpgPour finir, un Facebook-like, pas décentralisé mais géré par une communauté éthique et responsable: Changebook. Sa ressemblance frappante avec le géant bleu le présente comme le réseau social alternatif le plus indiqué pour sortir de celui-ci. Néanmoins, la forte implication idéologico-politique de ses membres, ainsi que quelques histoires de censures récoltées sur le net m’ont directement dissuadé d’y créer un compte.

 

 

 

 

 

Voilà donc pour le « bref » état des lieux. Difficile (impossible?) d’être exhaustif et totalement objectif, mais il semblerait qu’en matière de réseaux sociaux alternatif, le libre ne soit pas tout à fait à la page, et nécessite encore quelques années (mois pour les plus optimistes) de macération pour être totalement opérationnel. Après tout, ce qu’on y recherche, c’est d’abord un bon réseau social, et ensuite de la sécurité/liberté.

Ctrl + N

Encore un nouveau projet (dont on ne sait encore l’issue) : je suis fier de présenter le teaser de Fuck off [lien mort], le blog vidéo de trois parfaits connards aux points de vue quelque peu divergents.
 
Comme on manque un peu de moyens, l’appareil photo de Jeanf’ fait office de caméra, et je monte les épisodes avec kdenlive, un logiciel gratuit (mais néanmoins de très bonne qualité) sous Ubuntu.
 
Le premier épisode sera disponible dès dimanche prochain à l’adresse du blog: http://fuckoff.over-blog.fr. [lien mort]

Interlude philosophique

Le retour du spleen