Tout ce qui te passe par ma tête

Patience ~ NZ jour 2

Matt Marcha - Nouvelle-Zélande #2 - Patience

Ça y est, on arrive à Dubaï ! Mais bon, il fait nuit et brumeux, mon hublot ne sert absolument à rien. Tant pis, il ne me reste plus qu’à miser sur les autres vols.

Panneau bizarre
Les panneaux bizarres

Le temps de la correspondance – quatre petites heures – on en profite pour se balader dans l’aéroport : c’est assez grand, rempli de boutiques et de zones premium/VIP/business. Bon. Comme c’est l’heure du petit-déj’’, on décide de s’acheter du café-croissants-jus d’orange chez Paul (tant pis pour la culture locale) et de traîner dans cet immense hall remplis de toutes sortes de gens. C’est rigolo, en fait, les aéroports. On croise vraiment de tout, les panneaux sont parfois super bizarres, et on comprend jamais rien aux annonces micro, ce qui rend leur utilité mystérieuse.

C’est lorsqu’il a fallu prendre le métro pour rejoindre notre terminal qu’on a compris en quoi l’aéroport de Dubaï est vraiment immense… heureusement qu’on s’y prend avec de l’avance, c’est un coup à rater son avion. Finalement, rater l’avion (maman !) s’avère difficile, puisque ce dernier part avec une heure de retard. Et ce n’est que le début des festivités.

Oui, parce qu’après un départ en fanfare dans un vol agréable, court et bien placé; arrive le désespoir d’un vol de 12 heures, coincé entre 2 sièges, sans hublot (adieu la vue sur Dubaï) et avec des écrans sans son. À la limite, ces foutus écrans seraient complètement pété ça serait déjà moins frustrant. Là non, il faut y faire avec juste l’image et l’espoir que ça remarche (merci les hôtesses) pendant la moitié du voyage. Et histoire de bien enfoncer le couteau dans la plaie, seuls une vingtaine d’écrans sont dans ce cas, tous les autres fonctionnent. Comme ça, tu sens bien que t’as vraiment pas de chance et que personne en a rien à foutre.

Dormir en avion
Dormir : Toute une organisation

En plus de ça, dormir en avion, c’est pas vraiment une partie de plaisir. Certes, les passages réguliers des petits chariots visant à te remplir la panse afin que la digestion, l’alcool ou les deux aient raison de ton éveil sont assez efficaces, mais pas plus de deux heures dans mon cas. C’est donc comme ça qu’un voyage de douze heures sans autre occupation que deux bouquins un peu chiants et un carnet de dessin à remplir plus tard devient vite un calvaire sans nom. Bref, faudrait pas non plus trop se plaindre, on vit quand même dans une époque confortable. Après tout, les bagnards envoyés pourrir coloniser l’Océanie ont bien du se frapper d’y aller en bateau, eux.

Quoiqu’il en soit, au bout de plusieurs éternités, on finit par arriver à Melbourne où on ne risque pas de rester longtemps puisque notre prochain vol est dans une heure. Tiens, une heure, c’est pas le temps qu’a mis notre avion à partir, ça ?